mercredi 29 mai 2013

Journée d'étude sur "La connaissance du génocide des Arméniens. Les enjeux en France d’une loi de pénalisation.".

Cette journée d'étude s'est déroulée le 27 avril 2013. Nous vous en proposons un compte rendu en images auquel vous pouvez également accéder sur le site de la Ligue des Droits de l'Homme.

Pour accéder aux vidéos cliquez sur la partie concernée.






Ouverture de la journée d'étude par les co-organisateurs
- Le point historiographique sur les massacres des Arméniens et leur qualification, par Raymond Kévorkian
- L'engagement des dreyfusards et des démocrates sur ce sujet et l'importance du premier génocide du XXe siècle par Gilles Manceron et Emmanuel Naquet



Les enjeux en France d'une loi de pénalisation :
- La « loi Gayssot », son historique et les débats qu'elle a suscités, par Danièle Lochak

- Le cas de la proposition de « loi Boyer », par Vincent Duclert

- Retour sur la censure de la « loi Boyer » par le Conseil constitutionnel, par Sévane Garibian



Les enjeux en France d'une loi de pénalisation :

- L'enseignement en France de cette question, par Laurence De Cock 
- Faire connaître au public aujourd'hui le génocide arménien : proposition d'une institution publique d'information et de formation des enseignants, par Pierre Tartakowsky 
- Les enjeux actuels dans la société française et en Turquie, par Michel Marian



- Table ronde.


jeudi 9 mai 2013

Journée d'étude du CVUH, samedi 8 juin 2013 : Vulgariser les savoirs historiques, quels enjeux?




Vulgariser les savoirs historiques, quels enjeux ?


Cette journée est dédiée à Thierry Aprile, notre ami trop tôt disparu, qui, entre autres choses, avait mis la saveur de sa plume au service de la fiction historique pour les enfants.  



La Journée d’étude se tiendra au Centre Mahler, Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, 
9 rue Mahler, Paris 4ème
Métro Saint Paul.

L’accueil des participants débutera à 9h30. La journée est ouverte à tous.



« Vulgarisation » : voilà une notion que d’aucuns considèrent comme très encombrante tant elle véhicule un arrière-goût de simplisme ou de sabotage de la noblesse du savoir académique. Pour autant, la nécessité de rendre accessibles à tous des savoirs produits par la communauté scientifique relève d’une éthique de la recherche qui ne se pense pas enfermée dans sa tour d’ivoire et soumise aux seules règles de la cooptation.
La vulgarisation de l’histoire peut donc s’entendre comme un usage public de l’histoire permettant de produire du bien commun ; elle participe à la ventilation des savoirs et à la construction d’une intelligence collective du passé. En ce sens, la vulgarisation de l’histoire, loin d’être une trahison du savoir savant, pourrait bien apparaître comme une mesure de salubrité démocratique. Soumise à des injonctions de vérité, devant déjouer toute trahison ou instrumentalisation, l’histoire vulgarisée jouit de la liberté créative de la fiction, de l’art, et d’autres multiples lieux dont certains restent encore à inventer.
Pour ne pas la laisser aux mains de faussaires souvent au service de la revitalisation d’idéologies réactionnaires, nous avons souhaité, par cette journée, contribuer à dessiner les contours d’une vulgarisation de l’histoire socialement utile et éthiquement irréprochable.



**** Programme de la Journée ***

Matin : 10h-13h : Des savoirs académiques aux savoirs vulgarisés : enjeux, glissements, risques.

10h : Accueil et Introduction de la journée : Laurence De Cock & Véronique Servat, membres du bureau du CVUH, organisatrices de la journée.

Présidente de séance : Laurence De Cock

- 10h15- 10h40 : Aux sources de la vulgarisation de l'Histoire en France ? L'école capétienne par William Blanc, doctorant en histoire médiévale.

- 10h40- 11h05 : Nécessité et aléas de la vulgarisation en histoire africaine par Catherine Coquery- Vidrovitch, Professeur émérite d’histoire africaine  à l’Université Paris Diderot.

- 11h05-11h30 : Débat avec la salle

11h30-12h00 : café offert

- 12h00-12h25 : En quoi la vulgarisation interroge-t-elle les savoirs constitués ? Réflexions à partir du livre : Conversations sur l'origine des inégalités  par Christophe Darmangeat, économiste, Université Paris Diderot.

Débat avec la salle


***Pause déjeuner***


Après-midi : 14h-17h : La vulgarisation entre transmission et démocratisation

Présidente de séance : Véronique Servat

- 14h- 14h30 : « Dans l’ombre de Charonne » : quelques réflexions sur la vulgarisation par le récit graphique par Désirée et Alain Frappier, auteurs.

- 14h30-15h15 : Le manuel scolaire, une expérience de vulgarisation par Eric Mesnard, professeur d'histoire et de géographie à  l'IUFM de l'académie de Créteil. A participé à la rédaction de manuels : Bordas (cycle 3, collection dirigée par Jean-Marie B.), le livrescolaire.fr (4ème et 3ème), Nathan 2nde et 1ére (coll. Le Quintrec), Jean-Marie Baldner, a participé  à des équipes de conception de manuels scolaires et a collaboré à la réalisation de documents pour des musées, des centres d'art, des galeries et des artistes,  Benoît Falaize, Université de Cergy Pontoise, professeur d'histoire et géographie à l'IUFM de Versailles, a contribué à des ouvrages scolaires de primaire et secondaire.

- 15h15-16h00 : Débat avec la salle

16h00-16h15 : café

- 16h15-16h40 : Une tentative de vulgarisation sur internet : l'exemple du site histoire-pour-tous.fr" par Christophe Naudin, professeur d’Histoire géographie.
Débat avec la salle


*** Clôture de la Journée ***